J'ai continué à poser ma question un peu partout et voici une réponse d'un Monsieur sérieux :
"Il n’y a pas de réponse simple en la matière mais une série de choix préférentiels :
-- en deçà de 500 à 600 g / j de céréales (type maïs grain), il faut mieux distribuer « entier », mais s’il y a des grains entiers rejetés, il vaut mieux un peu réduire, par palier de 50 g, la quantité distribuée et observer si les rejets continuent, s’ils continuent il faut revoir la ration et si la ration est bonne ( assez d’azote fermentescible, fibres grossières…) on peut éventuellement envisager un aplatissement des céréales (cas fréquent au pâturage avec herbe jeune à transit digestif rapide) ;
-- au-delà de 600 g/ j, je pense qu’il vaut mieux réduire les quantités mais si c’est indispensable de les garder, on peut éventuellement envisager l’aplatissement mais cela ne voudra pas dire qu’il n’y aura pas de gaspillage d’amidon non digéré, sans doute moins, mais cela n’est pas toujours sûr…
-- pour certaines graines dures ou petites (céréales à paille) ou protéagineux (féverolles), l’aplatissement se justifie parfois plus qu’avec du maïs grain, mais je ne dis pas qu’il faille le faire systématiquement, loin de là,
-- il faut des chèvres habituées à manger des graines entières dès leur jeune âge,
-- l’aplatissement est à préférer au broyage.
D’autres collègues vous conseilleraient de ne jamais aplatir, « cela ne sert à rien ». Je suis d’accord mais pas dans 100 % des situations.
En fait on n’a pas vraiment de mesures précises"