un autocontrôle peut être simplement un contrôle visuel, par ex l'aspect du caillé, du lait rouge dans le filtre, un test au teepol ou buvard à la traite, pas nécessairement une analyse microbiologique,
les analyses microbiologiques sont
un des outils disponibles pour satisfaire aux conditions du Paquet hygiène dans le cadre du PMS.
les nbs sont des recommandations, pas des obligations,
Les autocontrôles sont les contrôles réalisés par le producteur
et sous sa responsabilité.________________________________________
voilà quelques docs explicites
LA REGLEMENTATION CONCERNANT LES ANALYSES D’AUTOCONTROLE FNEC
Le producteur gère les autocontrôles ; il s’agit d’une obligation réglementaire du Paquet hygiène mais
la fréquence relève de la responsabilité du producteurLes autocontrôles n’englobent pas seulement les analyses microbiologiques ni les germes, mais visent toute sorte d’analyse de la qualité des produits (PH, acidité, aspect du caillé, température, filtre de la machine à traire, etc.).
les 3 germes réglementaire : Staphylocoque aureus, Listeria monocytogenes et Salmonelle mais selon son analyse de risque,
un producteur peut très bien argumenter une gestion différente selon les germes : plus d’analyses spécifiques sur un germe, et moins sur un autre.
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La vérification du plan de maîtrise sanitaire : FNEC
Les autocontrôles et les analyses microbiologiques
Les producteurs, responsables des produits mis sur le marché, doivent mettre en oeuvre les moyens de maîtrise et de surveillance
qui leur paraissent pertinents et adaptés à leur production. Cette logique de résultats et de définition des moyens de contrôle du PMS par les professionnels correspond bien à la réglementation européenne et est parfaitement adaptée à la diversité des pratiques en production fermière.
Pourtant, les services d’inspection ont encore parfois des exigences de moyens, notamment pour les analyses microbiologiques.Il est important de distinguer les deux types d’autocontrôles du plan de maîtrise sanitaire, que sont la surveillance régulière des process et les analyses microbiologiques1.Il est important de noter que l’on confond souvent autocontrôles et analyses microbiologique, mais il s’agit là d’un abus de langage lié au fait que l’on distingue ainsi les analyses microbiologiques commandées par le professionnel des contrôles officiels réalisés par les DDPP suite à une inspection.Certains critères sont règlementaires, car prévus par les règlements du Paquet hygiène, mais ils sont un minimum européen harmonisé:
Pour les produits finis (page3) *critères de sécurité
*critères d’hygiène
Pour la matière première (page 4)Les producteurs sont tenus d’analyser leur lait matière première. Grâce à la récente note de service sur la flexibilité en atelier fermier,
la fréquence d’analyse est d’au moins une fois par trimestre. Toutefois, cette analyse ne porte plus obligatoirement sur germes totaux et/ou cellules. Le producteur pourra, s’il le désire, choisir un autre critère plus pertinent : Staph, E.coli, coliformes, listeria, etc.
Quelle fréquence ?« La fréquence d’échantillonnage peut être adaptée à la nature et à la taille des entreprises pour autant que la sécurité des denrées alimentaires ne soit pas menacée »4.
La fréquence de contrôle est de la responsabilité du producteur, qui doit pouvoir argumenter son choix en fonction de l’analyse de risques, et en tenant compte du type de produits fabriqués, etc..
4. Attention aux exigences abusives de l’administration page 5
Comment justifier son plan d’analyses microbiologiques auprès des DDPP?
Que faire si l’administration impose unefréquence d’analyses microbiologique plus importante ?
Que faire si l’administration impose des prélèvements de surface ?
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note de service DGAL
page 9Fréquence des analyses d’autocontrôles
Hormis les points qui peuvent être réglementairement définis (germes et cellules par exemple),
l'inspecteur n'a pas à fixer une fréquence pour les autocontrôles. Des
recommandations de fréquences minimales sont indiquées dans le GBPH en fonction des espèces et des litrages transformés.
Il est plus important de voir comment le plan d'autocontrôles a été élaboré (quels microorganismes ?, quelles fréquences d'analyses ?), comment sont exploités les résultats et comment sont gérées les non-conformités, et ne pas prendre en compte uniquement le nombre d'analyses.
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NOTE DE SERVICE DGAL/SDSSA/N2009-8247
Date: 25 août 2009
Objet : Mise à jour et complément d’information concernant les modalités de mise en
oeuvre des analyses microbiologiques de denrées alimentaires et d’exploitation des
résultats.
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RÈGLEMENT (CE) No
2073/2005 DE LA COMMISSION
du 15 novembre 2005 concernant les critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires
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