Bonjour.
Situation classique. Mais dans le contexte actuel, rien n'est aussi simple qu'il n'en paraît.
Le monde paysan, disons le secteur agricole, est soumis aux directives des organismes officiels qui le gèrent. Ne peuvent y entrer que les titulaires d'un titre, d'une habilitation, qui est baptisée diplôme, il y en a de différents niveaux, et qui s'obtiennent de façon parfois curieuse. Mais c'est un sujet qui fâche.....
Ensuite, avec ce sésame en poche, vous reprendrez votre petite fermette. Vous constituerez votre cheptel... et n'oublierez pas de boucler les bestioles.
Vous déclarerez votre activité de transformatrice de produits d'origine animale, auprès de votre Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations ! C'est ainsi que l'on nomme l'ex DSV. Cet organisme vous invitera à faire une formation pour les normes d'hygiène....
La formation "sur le tas" n'est pas toujours bienvenue, ni bien vue.... Et pourtant, on ne s'en sort pas trop mal, parfois.
Si tout ceci présente une complexité excessive, pourquoi ne pas vous lancer dans "l'amour est dans le pré". D'autres l'ont fait, ont rencontré un paysan, ont fondé un foyer avec lui, puis ajouté, à l'exploitation existante un atelier de transformation de produits laitiers, des vaches Bretonnes pies noires, des chèvres et maintenant se lancent dans les brebis laitières..... Je ne nomme personne.
L'autre solution, c'est, peut-être, rentrer dans une structure en sociétaire, comme un GAEC ou une EARL.
Mais, seule avec 10 chèvres, vous ne gagnerez pas votre vie, petite Marie.