Lait de chèvres

Je vous écrit depuis le Mali à Bamako. Comment faire pour que les chèvres du sahel produisent plus de lait.

Bonjour.
D'abord, leur fournir une nourriture plus riche.
Et voir si un croisement, ou une autre race, permettrait d'améliorer la production laitière.

Merci beaucoup, je me suis renseigné sur quelques plantes légumineuses et graminées. Mais j'ai peur de ne pas provoquer une intoxication alimentaire. Je dispose deux hectares, sur lesquels j'ai beaucoup d'arbres sauvage. Je préfère les laisser paître librement dans la nature, en compagnie d'un berger. Est ce une bonne pratique.

C'est effectivement la race de chèvres la plus répandue au Mali, et un programme d'investissement important semble avoir été réalisé.
Mais, à la vue des études réalisées, même l'apport de compléments à l'alimentation n'augmente que très peu la production laitière.
Voici une étude intéressante, et super documentée, qui a été publiée:
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Je vous écrit depuis Bamako Mali, j'ai planté des légumineuses comme (pois d'engole, moucouna, dolick et panicum maximum et syllossentex). Est-ce que les chèvres et les moutons peuvent les consommer sans risque d'intoxication? Encore est-ce suffisant pour une alimentation équilibrée ?

Le moucouna, le dolick, syllossentex, le panicum maximum, et le pois d'engole sont ils suffisants pour faire une Embouche réussie des chèvres et moutons. Est ce possible de connaître leur valeur nutritive?

peut être trouveras tu des infos sur ce lien
toutes les pages ne sont pas consultables malheureusement

Merci beaucoup Marianne, j'ai eu beaucoup d'éclaircissement sur la question.

Est ce que un croisement de chèvre alpine métissé avec un bouc du sahel peut donner une chèvre qui produit plus de lait.

Bathily a écrit:

Est ce que un croisement de chèvre alpine métissé avec un bouc du sahel peut donner une chèvre qui produit plus de lait.

Ma réponse est oui, mais c'est le croisement inverse qui a déjà été étudié.
L'insémination de chèvres sahéliennes a été pratiqué au Sénégal, avec de la semence congelée de boucs alpins, et les produits F1 ont été commercialisés à des prix incroyables.
Sauf que l'absence d'identification a posé de sérieux problèmes.
C'est donc par cette tâche qu'il faut commencer.
Voici un compte-rendu des travaux de recherche, d'une mission technique, effectués il y a quelques années:
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Le Directeur de l'Agrocampus de Rennes, avec qui j'ai travaillé, pourrait sans doute apporter son point de vue, lui qui a travaillé avec le Tchad.
Plus...., un membre inscrit du forum, que j'ai eu en stage, en France, et dont le compte n'est pas fermé, vétérinaire au Bénin, formé à Dakar, que j'ai apprécié, devrait aussi être un excellent conseiller.
Tapez son pseudonyme, "PORTO-NOVO", dans "membres", en haut de la page, et envoyez-lui un MP.

Je pense que le choix fait au Sénégal se justifie.
L'importation d'un troupeau de chèvres européennes risque de se solder par de la mortalité importante, en raison du changement de climat. Dans leur choix, pour de réduire totalement, ce risque, ils n'ont fait venir que de la semence de boucs.
L'importation d'un ou de quelques boucs européens serait déjà un moindre risque.

Quelles sont les conséquences de la consanguinité chez les chèvres? Par quel moyen peut on l'éviter.

Bonsoir.
Voici un article à ce propos dans la revue : La Chèvre

Et pourtant, à Rambouillet, aucune introduction de béliers importés... depuis Louis XIV. Et, personnellement, les seuls béliers nés hors de chez nous ont été source d'ennuis...