aide à la mise-bas

Bonjour! j'entends et vois ça et là des pratiques différentes, alors je suis perplexe: pour les 3 mises bas qui ont eu lieu chez moi en 2012 et 2013, j'ai à peine aidé. J'entends parfois "mais non, elles se débrouillent très bie n seules" "mais non, il faut toujours tirer le chevreau tout de suite" et chacun y va de sa version. En dehors de tout souci d'accélérer la venue au monde pour des questions de logistique et de timing, que faut-il faire? A partir de quand doit-on s'inquiéter? Je sais , ce n'est que la saison du rut, mais du coup, je psychote déjà sur les MB..
Comment faites -vous , les uns et les autres, et surtout, pour quelles raisons? merci!!!

Bonjour.
C'est vrai que, avec certaines races (je parle brebis,... mais ..), il n'y a même pas besoin d'intervenir, mais il serait bon, avant de prendre, et constituer son "troupeau", d'apprendre, et donc de se former un peu.
L'anatomie du bassin de la femelle, est à connaître.
Les différentes positions du foëtus, c'est à connaître.
Tout savoir, "c'est pas facile".
Mettre les stagiaires, en présence de tous les cas, qui ne nécessitent pas obligatoirement l'intervention coûteuse du véto, "c'est pas facile". On n'a pas la parole pour fixer les dates de stages .... 
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Pourquoi intervenir, et quand?
Quand la poche est vide, le petit n'est pas en danger de mort, mais, quand la tête s'engage, et que les pattes ne sont pas dépliées, ça ne passera pas..... ! Et quand il sera mort, que ferez-vous? Il va gonfler, sentir la charogne.....
Déplier les pattes, pour que les épaules passent en même temps que que la tête.... "c'est pas facile "  ... mais si, l'une après l'autre.
Et si le petit pèse au moins cinq kilos, il va falloir qu'il sorte vivant..... "c'est pas facile", asseyez-vous, par terre, les bottes contre les fesses de la mère, et vous tirez, sans l'écourter, le petit. Mais, c'est solide ! 
Je vous mets une photo, qui vous montre un peu ce que ça donne, c'est
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mon dieu, quel énorme agneau...
Je pense m'être renseignée un minimum avant d'acquérir des chèvres, mais mon savoir est surtout théorique (piles de bouquins englouties et questionnements auprès de chevriers). Ma question ne porte pas sur les situations difficiles. Là, on sait qu'il faut intervenir, puisque quelque chose "cloche", et à chaque problème correspond une manière de faire clairement répertoriée. Je m'interroge en fait sur la nécessité d'intervenir ou pas en tirant le chevreau, lorsqu'il se présente bien. A partir de quel laps de temps, lorsque le chevreau se présente bien, doit-on s'inquiéter s'il ne sort pas complètement? J'aimerais savoir si vous aidez systématiquement ou uniquement lorsqu'il y a problème. Donc, non, Lor, je ne me demande pas subitement "Tiens , tiens, au fait, quels sont les problèmes possibles lors d'une mise-bas?" et "Euh, qu'est-ce que je pourrais bien faire?" Et si j'ai très peu aidé lors des 1ères mises-bas, ce n'est pas par ignorance, mais parce que j'ai eu la chance que tout se passe vite et bien. Ceci dit, ma question était sans doute mal formulée...

Bonsoir.
En trente ans, on en a vu des vertes et des pas mûres, chez nous, mais aussi, en urgence la nuit, à 20 km.
Le principe, c'est de bien savoir, comment c'est fait à l'intérieur.
Déjà, comment un col se dilate, comment reconnaître que ça va s'ouvrir, à la main, sans injections ( qui, en général, ne donnent pas l'effet annoncé), comment permettre le passage...
Ensuite, si on laisse faire la nature, car c'est quand-même, ce qui se fait le plus souvent... repérer, les signes d'un blocage.  C'est net, exemple que la tête, ou quatre pattes d'un coup,  ou encore, un dos, en premier,... Là, il faut intervenir. 
Parfois, on ose tout remettre dedans, et on va trier, pour obtenir à la sortie, une tête et ses pattes antérieures.
La mort du petit, est en général due à une souffrance trop longue. La cage thoraxique comprimée... la respiration ne démarrera pas aussi facilement.
Le liquide amniotique, jaune, c'est aussi une souffrance par retard de mise-bas, mais sans conséquences.
Tous les stagiaires sont invité(e)s à mettre la main, jusqu'au fond de l'utérus, ... à partir de ce moment, le métier commence à se traduire par des compétences....

Burp...Suis pas trop pressée

bonjour,
quand tout se passe bien, je les aide ߷juste au moment où ça bloque toujours au niveau du chanfrein ( front ), ce n'est pas la peine de les laisser souffrir ( la mère et son cabri ) et s'épuiser plus qu'il n'est nécessaire surtout pour les primipares et les mémés, après je leur prodigue les premiers soins itinérants à une mise-bas.

lacabrière a écrit:

... après je leur prodigue les premiers soins itinérants à une mise-bas.

Bonjour.
C'est quoi, cette histoire d'itinéraire ?
Il n'y a pas de soins pour ça .
Mais des soins inhérents, liés à la situation, adaptés à cet événement.

Bonjour Lor0055,
je vous remercie d'avoir relevé mon erreur d'inattention suite à ma faute de frappe (j'utilise le clavier visuel ), évidemment c'est bien inhérents que je voulais taper, quoique , de la conception à la naissance, quel voyage, je peux le placer maintenant " itinérants"

Les biquettes sentent quand ca ne va pas ou se passe mal.En regle generale elles apppellent et bien fort.Je crois que lorsque l'on connait son troupeau et ses bêtes individuelleemnt,on repère vite ce qui va et ne pas .
e dire quand intervenir ,j'en serai incapable.Je sais juste que parfois,je "sens" moi aussi quand je dois rester à coté au cas ou (bon les chêvres ont la bonne idée de metre bas quand il fait jour ).

Tu feras comem tous, tu te feras tes armes au fur et à mesure.

Oui, Bernique, comme t u dis, je vais faire mes armes au fur et à mesure...Aaaah, la pratique...la pratique... Bonne journée à tous! Christine