Si pas de fongécif, ne pas s'affoler !
Moi, je suis parti sur rupture conventionnelle avec mon patron : le chômage assurait 70% de mon salaire (le fongécif c'est 80 %, c'est mieux ! je suis d'accord !) et puis j'ai fait mon BPREA par correspondance avec Marmilhat pour un coût de qq centaines d'euros... vu le niveau, c'est pas la peine de se payer ça dans un établissement agricole... il suffit de faire qq stages et de participer à fond aux 3 semaines de regroupement...
le chômage permet de faire à peu près ce qu'on veut, alors qu'en fongécif faut attester de son assiduité... et on peut alors faire des stages à droite à gauche, se promener, s'instruire et commencer à élaborer son projet, commencer à construire, à faire son troupeau, à ajouter des stages de fromagerie en CFPPA ou à Carmejane... en plus, le chômage permet ensuite de bénéficier du dispositif de chômeur créateur d'entreprise et de continuer à toucher une allocation (diminuée certes, mais tout de même) pendant les premiers mois d'activité voire quasiment un an ! Le temps que l'élevage soit opérationnel et rentable en qq sorte...
Donc il faut bien étudier, mais la solution fongécif peut être intéressante à condition d'y adjoindre par la suite une période de chômage pour "optimiser" les aspects financiers et sociaux !
Bon, certains vont me dire que c'est une mentalité de profiteur mais perso, j'ai cotisé énormément pendant 13 ans, donc je pense que c'est aussi à ça que ça sert, non ? C'est un juste retour des choses, en qq sorte...